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Devenir CPI

COMITé Devenir CPI

Le comité « Devenir CPI » réunit les ingénieurs et juristes exerçant au sein d’un cabinet de CPI en vue de devenir eux-mêmes CPI.

Le comité permet aux futurs CPI de se familiariser avec les actions de la CNCPI et de recevoir, s’ils le souhaitent, les communications qui leur seront destinées par la CNCPI.

L’inscription se fait directement auprès de la CNCPI, en cliquant ici

L’inscription au comité est subordonnée à l’exercice d’une activité d’ingénieur ou de juriste au sein d’un cabinet de CPI. Il revient aux membres du comité d’indiquer dès que possible à la CNCPI tout changement pouvant affecter leur participation au comité, et le cas échéant s’ils cessent d’exercer au sein de cabinets de CPI, par mail en cliquant ici.


Télécharger le Guide Devenir CPI, cliquez ici 

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INPI - Examen "personne qualifiée en PI", toutes les informations, cliquez ici (site INPI)

> Pour toute information concernant : l’examen de qualification français mention brevets d’invention, l’examen de qualification français mention marques, dessins et modèles et la présentation de l’examen de qualification français (EQF), cliquez ici

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TEMOIGNAGES : 




Témoignage de Mosieur Richard Monni, Conseil en Propriété Industrielle, Docteur en génétique humaine




Témoignage de Mosieur Mathieu Bringer, Conseil en Propriété Industrielle, Docteur en informatique

Gaëtan Lassere, Conseil en propriete industrielle


En quoi consiste le métier de CPI ?

J’exerce le métier de CPI en Cabinet. Dans ce cadre, ma mission est de conseiller les particuliers et, plus souvent, les sociétés qui cherchent à protéger ou à défendre leurs innovations. Pour ce faire, on doit rentrer dans la problématique des entreprises depuis la création jusqu’à l’exploitation d’un nouveau produit ou d’une nouvelle solution.

Ma spécialité est la protection des innovations du numérique. Je peux mettre en œuvre plusieurs mécanismes juridiques distincts : le droit d’auteur pour protéger le code source, le dessins et modèles pour la protection du design des interfaces graphiques, le brevet d’invention ou encore le droit sui generis des bases de données.

Le plus gros de mon travail réside néanmoins dans l’obtention et la défense des brevets.

Typiquement, je commence généralement pour rédiger et déposer une demande de brevet. C’est un processus passionnant car il nécessite de se plonger au cœur d’une innovation, de comprendre l’état de la technique et les solutions qui ont permis aux inventeurs d’aboutir à l’invention. 

Concrètement, cela nécessite de lire des brevets et des publications scientifiques pour appréhender l’état de la technique ; et de rédiger le texte du brevet pour qu’il confère la portée la plus large possible tout en montrant à un Examinateur, la personne qui va vérifier si le brevet répond à des exigences de brevetabilité, que le brevet doit être délivré au regard de l’état de la technique.

La réponse aux objections de l’Examinateur, aux questions des clients ou encore la préparation des oppositions ou des procès sont encore d’autres facettes très variées de mon métier.

Par ailleurs, une partie de mon temps est également allouée à l’analyse de l’évolution du droit, en France comme à l’étranger. Par exemple, je fais partie d’un groupe d’harmonisation des lois internationales : l’AIPPI. Avec des groupes de travail dans chaque pays, on tente de comprendre les divergences d’interprétation de certains points précis des différentes lois et de dégager des pistes d’harmonisation.

Quel parcours avez-vous suivi ?

Après mon diplôme d’ingénieur en électronique et informatique, j’ai commencé à travailler dans le privé, dans une entreprise qui propose des solutions de traçabilité par RFID.
Quelques temps après, j’ai été recontacté par les responsables de mon école d’ingénieur pour me voir proposer la poursuite d’un doctorat. Jusqu’alors, je n’avais pas réellement envisagé la possibilité de poursuivre mes études après l’école d’ingénieur mais j’ai été séduit pour le sujet du doctorat : reproduire la physionomie des neurones humains en informatique et en électronique.
Lors de mon doctorat, j’ai pu simuler le fonctionnement physiologique des neurones sur des serveurs de calcul très puissants et reproduire ce fonctionnement avec des circuits électronique très complexes.

Comme beaucoup de doctorants, j’ai dû remettre en cause mes certitudes devant des problèmes complexes pour lesquels les solutions connues ne sont pas applicables. A posteriori, je pense que l’élément déclencheur des solutions identifiées lors de mon doctorat est la curiosité, celle du fonctionnement des systèmes complexes, mais également celle des recherches précédentes.
 

Qu’est-ce qui vous a  attiré dans ce métier ?

A l’issue de ma thèse, j’ai décidé de ne plus continuer dans la recherche fondamentale car j’ai considéré, peut-être à tort, que le temps alloué à la recherche n’était pas assez important par rapport au temps nécessaires pour trouver des financements ou réaliser les différentes démarches administratives inhérentes au métier de chercheur. Par contre, j’étais toujours attiré par la soif de découvrir l’évolution des nouvelles techniques dans le domaine de l’informatique ou de l’électronique.
Pour être au cœur de l’innovation, j’ai été séduit par le métier de CPI qui permet de rentrer dans le secret des entreprises et de participer à l’innovation.


Quel conseil donneriez-vous à un futur CPI ?

Tout d’abord je trouve que le point le plus important de notre métier est de garder une grande curiosité. Elle nous est très utile pour comprendre correctement une invention afin de la protéger efficacement mais également pour comprendre l’évolution du droit.

Tant qu’on garde le goût d’apprendre et toujours de nouvelles choses, je pense que les Examens de droit de notre métier, souvent rebutants, ne sont pas si difficiles et qu’ils permettent dans un sens de combler une partie de nos questionnements sur le fonctionnement des mécanismes juridiques, tels que le droit des brevets.

Après la curiosité, je pense qu’il est également essentiel de faire preuve d’une grande rigueur scientifique. A l’instar d’un chercheur, il faut donc constamment remettre en cause ses propres certitudes pour vérifier si une interprétation d’une loi ou d’un terme ne remettrait pas en cause la validité d’un brevet.
 


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